Les filles qui participent aux clubs d’autonomisation au Ghana, au Swaziland et au Togo savent qu’elles ont le pouvoir de changer leur vie et leur monde. Dans ces clubs, elles apprennent à mieux connaître leur corps, leurs droits et leur potentiel. Les filles qui ont été victimes de violence ou qui sont à risque d’en subir reçoivent du soutien des autres membres du club et peuvent parler ouvertement de leurs expériences et de leurs espoirs pour l’avenir. Les clubs d’autonomisation sont des espaces sécuritaires où les filles peuvent obtenir de l’aide ainsi que retrouver la confiance dont elles ont besoin pour se protéger et transformer durablement leur vie.
Pourquoi ce programme
- Au Swaziland, une jeune swazie sur trois est victime de violence sexuelle avant ses 18 ans
- Au Togo, cinq filles sur dix ne terminent pas l’école primaire, comparativement à deux garçons sur dix
- 8 % des jeunes Ghanéennes sont mariées avant leurs 15 ans et 29 % avant leurs 18 ans
Son impact
- 3 000 filles participent annuellement à 71 clubs d’autonomisation au Ghana, au Togo et au Swaziland
- 300 mentores et enseignantes travaillent dans les clubs d’autonomisation des filles
- Des projets pilotes de clubs de garçons pour le changement sont menés dans des écoles du Ghana et du Togo afin d’enseigner aux garçons des modèles de masculinité positifs et le rôle qu’ils ont à jouer dans la prévention de la violence fondée sur le genre
Témoignage
“Aujourd’hui, j’ai confiance en moi. Les filles sont ma famille. Je ne suis plus timide. Nous faisons des débats et nous nous amusons. Nous conseillons les autres filles. C’est sympa. (…) Je veux être une fille indépendante et pleine de vie. Je veux vivre une vie heureuse. Je veux devenir avocate et je sais que j’y arriverai. Je crois en moi maintenant.” Phiwokuhle Vilakati, membre d’un club d’autonomisation des filles au Swaziland.