Carrefour International travaille à accroître l’accès à la justice des femmes et des filles, en particulier les survivantes de violences fondées sur le genre. Au Ghana, par exemple, près de 30 % des femmes disent avoir été victimes d’au moins une forme de violence familiale (2016). La discrimination sexuelle au sein des sphères politique et sociale limite la capacité des femmes à exercer leurs droits. Le manque de connaissance des femmes et des filles concernant leurs droits freine leur accès à la justice lorsqu’elles sont victimes de violence, et lorsqu’elles dénoncent leur agresseur, très souvent, le système de justice les abandonne. Dans le cadre d’activités de sensibilisation et de formation destinées à améliorer leur littératie juridique, les femmes et les filles apprennent à mieux connaître leurs droits. Carrefour travaille également de concert avec des partenaires locaux comme Women in Law and Development-Ghana (WiLDAF-Ghana) pour défendre les droits des femmes et pour former les forces policières, les avocats et le personnel du système judiciaire sur les lois existantes concernant la violence familiale et la manière de travailler avec les victimes de violence. Ensemble, nous veillons à ce que les femmes, les hommes et les enfants puissent faire valoir leurs droits.
Pourquoi ce programme
- Des normes culturelles discriminatoires limitent la capacité des femmes et des filles à exercer pleinement leurs droits.
- Par exemple, 65 % des femmes et 56 % des hommes au Ghana estiment qu’en cas de viol, c’est la femme qui doit être blâmée si au moment des faits elle portait des vêtements dévoilant son corps.
Son impact
- 255 parajuristes volontaires ghanéens ont été formés sur les notions élémentaires de droit et aident maintenant les membres de leur communauté à accéder à la justice.
- Plus de 53 000 personnes au sein de 140 communautés ont été touchées par ce programme.
Témoignage
“ La formation a été instructive. En tant que membre honorable de l’assemblée des femmes, je veillerai à ce que les cas que je ne peux traiter moi-même soient redirigés vers l’autorité compétente. Je m’efforcerai également de transmettre ces connaissances aux membres de ma communauté.” – Hon. L’honorable Theresa E. Ahadzi, parajuriste volontaire (membre de l’assemblée des femmes, Asotwene – UWA)