Chers et chères Carrefouristes,
Alors que nous réfléchissons à la dernière année, c’est avec une immense gratitude et une grande fierté que je vous présente notre rapport annuel 2023-2024. Ce rapport englobe les efforts soutenus et les réalisations exceptionnelles qui ont été possibles grâce au dévouement inébranlable des donateurs et donatrices, partenaires, volontaires, membres du personnel et sympathisants et sympathisantes de Carrefour International.
Rien de tout cela ne serait possible sans vous. Votre soutien constant a nourri nos efforts et nous a permis d’atteindre de nouveaux sommets dans l’accomplissement de notre mission.
Tout au long de l’année, nous avons été témoins de moments d’incidence et de transformation extraordinaires. Face à des défis sans précédent, les Carrefouristes ont fait preuve de résilience et ont innové remarquablement. Grâce à nos partenariats soigneusement choisis et aux projets entrepris, nous avons continué d’amplifier les voix, de favoriser le dialogue et de susciter un changement durable dans 11 pays de l’Afrique subsaharienne.
Ce rapport présente des histoires de changement convaincantes, des données pertinentes sur l’incidence de nos programmes et un aperçu des vies touchées par votre générosité. De l’amélioration de l’accès à l’éducation à la promotion de l’égalité des genres, chaque réalisation souligne la transformation profonde que nous suscitons ensemble.
Je vous invite à plonger dans notre rapport annuel et à vous joindre à nous pour célébrer les étapes franchies et les leçons acquises cette année. Ensemble, continuons à construire UN SEUL MONDE sans pauvreté, égalitaire et respectueux des droits des femmes et des filles.
Veuillez recevoir l’expression de ma plus sincère gratitude,
Heather Shapter
Directrice générale
Carrefour International
UN SEUL MONDE sans pauvreté, égalitaire et respectueux des droits des femmes et des filles.
Carrefour International se consacre à apprendre de ses organismes partenaires et à répondre à leurs besoins et aux besoins des femmes et des filles qu’ils soutiennent. Nous orientons nos priorités en fonction des besoins exprimés et nous œuvrons en collaboration avec des organismes expérimentés en droits des femmes et en égalité des genres. Nos partenariats nous permettent de comprendre l’évolution des besoins des femmes et des filles marginalisées et d’y répondre. Notre approche sexospécifique, holistique et durable en matière de développement s’appuie sur la collaboration et la consultation des bénéficiaires de nos services.
Carrefour International travaille à éliminer la pauvreté et à promouvoir l’égalité des genres dans 11 pays : le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Eswatini, la Tanzanie, le Togo, l’Ouganda et la Zambie.
Nous contribuons à la création d’un monde équitable et durable en mobilisant et en renforçant la capacité des individus, des organisations et des communautés par le partage des connaissances, la solidarité et l’action collective.
Ensemble, nous œuvrons pour un monde équitable et joyeux où les femmes et les filles peuvent réaliser leur vaste potentiel.
Le 25 novembre 2023, Carrefour International a tenu sa première conférence annuelle des volontaires en personne à la Western University de London, en Ontario, un lieu choisi pour son importance historique à titre de lieu d’origine du parcours de notre organisation, il y a 65 ans. La conférence a réuni d’anciens et d’anciennes volontaires, des étudiants et étudiantes universitaires, des membres du grand public et des membres du personnel de Carrefour International des quatre coins du pays. Pendant la conférence, d’anciens et anciennes volontaires ont eu l’occasion de présenter leurs connaissances, leurs expériences et leurs réalisations inestimables au public canadien et de mettre de l’avant l’incidence profonde de leur travail sur des enjeux importants liés à l’égalité des genres.
Relier le passé et le futur de Carrefour International
Le 24 novembre, à la veille de la conférence, des membres du personnel et d’anciens et anciennes volontaires de Carrefour International se sont réunis en soirée autour d’un repas pour faire connaissance. Cette soirée a donné le ton aux activités du lendemain en favorisant un sentiment d’unité et d’objectif commun entre les participants et les participantes. Donald Simpson, membre fondateur et conférencier d’honneur, ainsi que d’autres Carrefouristes engagé.e.s comme Susan Green et Lawrence Hill, étaient présent.e.s pour tisser des liens avec les anciens et anciennes volontaires des années récentes et faire le pont entre les volontaires.
Pendant la conférence, deux ateliers ont eu lieu simultanément pour offrir des expériences d’apprentissage pratiques et susciter des conversations intéressantes. Le premier atelier portait sur l’habilitation des femmes en leadership. Il a été animé par Nanasafoa Pabi, volontaire récente, qui a présenté des stratégies pour favoriser et appuyer les rôles de leadership chez les femmes dans divers domaines. Le deuxième atelier a été présenté par Anthony Gebrehiwot, volontaire récent, qui a souligné l’importance de la photographie pour raconter les histoires, montrant comment la photographie peut capter et communiquer efficacement les mandats et les résultats du travail des volontaires. En plus d’apporter des compétences pratiques, ces ateliers ont inspiré les participants et participantes à poursuivre leur engagement après la fin de leur mandat de volontariat.
Célébrer les réalisations des volontaires
Les anciens et anciennes volontaires ont eu l’occasion de discuter de mesures précises entreprises avec nos organismes partenaires locaux, un moment phare de la conférence. Soulignant le rôle essentiel des volontaires de Carrefour International, ces discussions ont mis en lumière les progrès concrets accomplis en matière d’égalité des genres. En outre, la conférence a permis à Carrefour International d’honorer les anciens et anciennes volontaires d’exception en leur remettant des prix pour reconnaître leurs contributions remarquables et inspirer les autres à poursuivre leurs efforts pour atteindre l’excellence.
La décision de tenir la conférence à London, en Ontario, était délibérée et signifiante. Elle nous a permis de revenir à nos racines et de célébrer notre riche histoire d’engagement communautaire de porte à porte, qui a jeté les bases de nos réussites actuelles. Alors que nous réfléchissions à notre parcours remarquable, la conférence nous a également donné l’occasion d’exprimer notre profonde gratitude à nos sympathisants et sympathisantes, dont l’engagement inébranlable a grandement contribué à nos réalisations.
En somme, la première conférence annuelle des volontaires de Carrefour International en personne a représenté une étape importante pour célébrer le dévouement et l’incidence de nos anciens et anciennes volontaires, créer de nouveaux liens et renforcer notre engagement à changer les choses dans le monde. Nous avons hâte de poursuivre la tradition et de tirer parti des réussites de l'année dernière pour les prochaines conférences.
Écoutez Nanasofoa Pabi et Andrea Potvin, des volontaires qui ont assisté à la conférence :
Au Ghana, les femmes ne possèdent pratiquement aucune terre, même si elles contribuent largement aux pratiques agricoles. Carrefour International soutient son partenaire local Songtaba, un organisme de défense des droits des femmes et des filles, dans le cadre d’un projet ambitieux et transformateur apportant à 500 agricultrices les connaissances et les compétences nécessaires pour revendiquer leurs droits en vertu de la nouvelle loi de 2020 sur les terres du Ghana (New Land Act of 2020). Ce projet pilote de 12 mois, axé sur les districts de Kumbungu et de Yendi, vise à habiliter les agricultrices en veillant à ce qu’elles puissent accéder à des terres productives et en assurer la gestion. Le projet compte deux objectifs, soit la formation des agricultrices et la mobilisation des dirigeants traditionnels et des chefs de clans pour officialiser l’accès aux terres.
Établir des fondations solides grâce à l’éducation
Entre décembre 2023 et février 2024, 120 agricultrices des districts de Kumbungu et de Yendi ont assisté à des séances de formation traitant de la nouvelle loi sur les terres et de techniques pour défendre leurs droits. Conçues sous forme d’ateliers interactifs et inclusifs, ces séances ont été offertes dans les langues locales et comprenaient des aides audiovisuelles pour améliorer la compréhension et l’engagement.
Les séances visaient à habiliter les femmes en approfondissant leur compréhension de leurs droits en vertu de la loi et en leur enseignant des stratégies de défense efficaces. La formation était fondée sur l’approche « formation des formateurs » pour veiller à ce que ces femmes puissent transmettre leurs connaissances et ainsi créer un effet d’entraînement élargissant la portée et l’incidence du projet.
Mise en œuvre des connaissances : défense des droits dans la pratique
Grâce à leurs nouvelles connaissances, les membres nouvellement formées ont élaboré des plans d’action pour revendiquer leurs droits liés aux terres. Ces plans comprenaient des séances de formation par étapes pour leurs pairs et des engagements stratégiques avec les dirigeants et dirigeantes communautaires. Les efforts de défense des droits des femmes ont donné lieu à des dialogues productifs avec des chefs traditionnels et des propriétaires de terres et mené à l’enregistrement officiel de la répartition des terres. En plus de donner aux femmes l’accès à des terres productives, l’entente crée un précédent pour d’autres collectivités.
« Les réseaux de soutien entre pairs entretenus pendant le projet ont suscité un esprit communautaire et favorisé la résilience face à l’adversité. Les initiatives de défense des droits ont contribué à éliminer des obstacles systémiques, ouvrant la voie à une amélioration de l’indépendance économique et de la durabilité environnementale. Être témoin du pouvoir collectif des femmes qui unissent leurs forces pour susciter le changement me donne de l’espoir. »– Membre anonyme de la collectivité
Paver le chemin de la réussite pour l’avenir
Les femmes qui ont acquis les droits sur leurs terres y consacrent davantage d’investissements, ont des cultures variées et augmentent la production alimentaire des ménages, ce qui améliore l’alimentation des familles et diminue la vulnérabilité des collectivités à la faim. Jusqu’à maintenant, 2 500 membres de collectivités ont bénéficié directement et indirectement de ce projet.
L’habilitation des femmes joue un rôle crucial dans les économies rurales. La propriété des terres leur apporte un pouvoir décisionnel et une possibilité de revenu, ce qui augmente la productivité agricole et la croissance économique. Les surplus de production peuvent être vendus, générer un revenu supplémentaire et créer des emplois dans la collectivité.
Brenda Okorogba, une volontaire de Carrefour International qui a apporté son soutien à l’organisme Songtaba, livre un témoignage percutant après avoir reçu l’approbation de sa proposition de subvention (le montant le plus élevé que Songtaba ait jamais reçu!) : « J’aimerais encourager l’ensemble des volontaires à créer une incidence positive partout où ils et elles vont. Notre travail comporte des défis, mais il n’est jamais vain. Cette bonne nouvelle nous rappelle que nos efforts peuvent donner des résultats importants et changer réellement les choses. »
La Commission de la condition de la femme fait partie des plus grands rassemblements de l’ONU sur l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes. La 68e session de la Commission de la condition de la femme, le plus grand rassemblement annuel des Nations Unies consacré à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes, a eu lieu cette année du 11 au 22 mars sous le thème prioritaire « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».
En partenariat avec Barbra Schlifer Commemorative Clinic, Carrefour International a eu l’honneur d’assister aux séances de la commission et d’organiser un groupe d’experts sur les organismes à vocation sociale axés sur le genre qui a discuté du lien entre l’accessibilité et l’autonomisation économique. Dans le cadre de son programme de coopération volontaire, Carrefour International a commandité cette année la participation à la Commission de la condition de la femme de l’un de ses partenaires de la Tanzanie, TUSONGE Community Development.
Carrefour International et TUSONGE ont assisté à plusieurs activités connexes qui portaient sur l’éradication de la violence envers les femmes et les filles, la promotion de l’autonomisation économique des femmes, l’accès inclusif aux services liés aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive, l’augmentation de la participation des femmes à la prise de décisions, le financement pour l’égalité des genres, la réglementation de l’économie des soins et l’accès à une éducation et à des soins de santé de qualité.
Les discussions ont été animées et propices à la réflexion, le groupe étant composé de responsables des politiques, de personnes du milieu universitaire, d’organisations de la société civile et de jeunes de partout dans le monde qui ont raconté leurs expériences vécues et présenté des approches novatrices en matière d’égalité des genres.
La Commission de la condition de la femme a toujours connu un succès retentissant pour attirer l’attention du monde entier sur les droits et l’autonomisation des femmes. La 68e session a souligné l’importance d’accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement pertinents. La conférence a donné lieu à un engagement collectif de créer un monde plus inclusif et équitable et de déployer des mécanismes réalistes et concrets pour surmonter les défis.
« J’ai toujours cru que les droits, l’éducation et l’autonomisation économique des femmes représentaient la solution pour favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes, et être témoin de discussions sérieuses et approfondies sur une plateforme importante entre des femmes et des hommes de partout dans le monde qui sont sur la même longueur d’onde et qui ont consacré leur vie à lutter pour l’égalité a été pour le moins encourageant et inspirant. »– Aginatha Rutaaza, fondatrice et directrice générale de TUSONGE, une organisation non gouvernementale partenaire de Carrefour International en Tanzanie.
Pour la deuxième année consécutive, Carrefour International a reçu un prix des meilleurs lieux de travail au Canada. En 2023, Carrefour International a participé à un sondage sur l’engagement des employés par l’intermédiaire de Great Place to Work® (GPTW). À la lumière des excellents résultats du sondage et après avoir présenté un résumé culturel des aspects uniques et valorisés du milieu de travail, Carrefour International a reçu la certification GPTW (Meilleurs lieux de travail).
GPTW Canada est un leader mondial de la culture d’entreprise spécialisé dans la certification, les sondages auprès des employés et la reconnaissance des meilleurs lieux de travailMC qui honore les employeurs offrant une expérience employé formidable et une culture exceptionnelle au travail. Dans le cadre du sondage de 2023, l’organisme a été reconnu parmi les meilleurs lieux de travail dans le domaine des services gouvernementaux et sociaux ainsi qu’en tant que GPTW au Sénégal. Le sondage sur l’engagement des employés de GPTW a permis d’évaluer les expériences de travail à Carrefour International en fonction de cinq principaux aspects : la crédibilité, le respect, l’équité, la fierté et la camaraderie.
Selon Sophie Kanza, responsable de la mobilisation des volontaires, de la diversité et de l’inclusion à Montréal, c’est l’engagement de Carrefour International en matière de diversité, d’équité et d’inclusion qui en fait un lieu de travail exceptionnel. « L’obtention de la certification Great Place to Work montre l’engagement de Carrefour International à offrir un milieu inclusif où chaque membre de l’équipe peut s’épanouir. Je crois que Carrefour International est un lieu de travail exceptionnel parce que je m’y sens valorisée, soutenue et habilitée pour contribuer à un changement mondial dans un milieu qui célèbre la diversité et l’inclusion. »
L’organisme dispose également de politiques, de procédures et de groupes de travail établis qui permettent aux membres du personnel de travailler avec des volontaires, des partenaires et toutes les parties intéressées qui partagent la vision d’UN SEUL MONDE sans pauvreté, égalitaire et respectueux des droits des femmes et des filles.
L’engagement de Carrefour International en ce qui concerne le bien-être et la sécurité des membres du personnel et des volontaires ainsi que la diversité, l’équité, l’inclusion et l’appartenance, la rétroaction favorisant l’acquisition de compétences, le perfectionnement professionnel et les mécanismes de soutien pour mesurer l’engagement des employés et employées ne sont que quelques-unes des raisons qui en font un lieu de travail exceptionnel. Les Carrefouristes s’entraident pour se donner les moyens d’accomplir leur travail enrichissant et de faire de la sensibilisation dans l’objectif général de créer un milieu où tous ont un sentiment d’équité, d’inclusion et d’appartenance, à la fois à Carrefour International et ailleurs.
« La reconnaissance de lieu de travail exceptionnel confirme notre dévouement à créer un milieu de travail favorisant la sécurité, l’inclusivité, la passion, le plaisir et l’amour. »
– Babacar Samb – Gestionnaire, Développement du financement institutionnel – Toronto, Canada, Carrefour International
« Carrefour International offre à tous une chance égale de grandir et de progresser, quel que soit leur poste ou leur emplacement! »
– Patience Adoganga – responsable des finances et de l’administration – Accra, Ghana, Carrefour International
Au Ghana, les atteintes aux droits de la personne, la stigmatisation et la discrimination contre des populations déjà marginalisées sont répandues et existent à tous les niveaux en parallèle avec un manque apparent d’information et de connaissances sur les genres qui existent au sein des collectivités dans le contexte ghanéen. Causése par une intolérance généralisée, les atteintes aux droits de la personne continuent à prendre place après l’adoption de cadres réglementaires et politiques au Ghana, la « Human Sexual Rights and Family Values Bill. » C’est le contexte culturel et religieux traditionnel de la société ghanéenne qui a influencé l’introduction de ce projet de loi et qui renforce les sentiments normatifs nuisibles concernant la santé sexuelle et les droits de ces groupes.
Conscient du besoin de créer un système de soutien plus robuste et coordonné pour ces groupes marginalisés, Carrefour International a mis en œuvre le programme MAPSAFE en collaboration avec le Human Rights and Advocacy Centre (HRAC), un partenaire local.
Le projet MAPSAFE a contribué au repositionnement des structures existantes pour offrir un soutien juridique, médical et psychologique à des populations ciblées en s’appuyant sur le mécanisme de réponse existant à la violence fondée sur le genre et en lançant une solution novatrice pour offrir des services aux groupes vulnérables. Le projet comportait également des mesures pour aider d’autres groupes stigmatisés comme les personnes handicapées et les personnes vivant avec le VIH ou le sida.
Le changement commence par l’éducation
Les efforts de formation et de défense des droits du projet ont permis aux intervenants et aux intervenantes communautaires de première ligne de mieux comprendre les diverses formes de violence fondée sur le genre et de savoir comment les reconnaître et y réagir adéquatement. Une formation sur les compétences culturelles destinée aux prestataires de services et aux responsables et apportant le contexte nécessaire pour fournir des soins de soutien et d’affirmation aux communautés a considérablement enrichi le bagage de connaissances des intervenants et intervenantes de première ligne. La sensibilisation est importante, car la désinformation fait partie des principaux facteurs de prévalence de la violence contre les communautés vulnérables. La diffusion de renseignements exacts représente la première étape afin de faire avancer l’accès à la justice pour les groupes marginalisés.
En apportant aux populations des connaissances, des ressources et un réseau d’alliés, le projet a permis de réaliser des progrès importants pour veiller à ce que les personnes appartenant à des minorités de sexe et de genre puissent faire entendre leur voix, et aussi être protégées.
La Côte d’Ivoire, et en particulier la région du nord, doit composer avec d’importants défis environnementaux comme la pollution, les phénomènes météorologiques extrêmes et la perte de la biodiversité, qui sont exacerbés par les changements climatiques. Cette région, qui est caractérisée par le climat sec de la savane, est particulièrement vulnérable à la sécheresse, à l’érosion des sols et à une diminution des précipitations qui menacent la sécurité alimentaire et le bien-être des collectivités.
La solution : l’éducation citoyenne écologique
Le projet Éco-école, mené par le RIDDEF (Réseau ivoirien pour la défense des droits de l’enfant et de la femme) en partenariat avec Carrefour International, fait des vagues dans trois villages de la Côte d’Ivoire en associant l’éducation environnementale et l’autonomisation des femmes. Ce projet a réuni des dirigeants et dirigeantes et des partenaires de la collectivité, dont le chef du village et les responsables des femmes et des jeunes, pour discuter des enjeux essentiels de l’accès aux terres pour les femmes et de l’égalité des genres. En plus de sensibiliser les hommes, le projet a donné aux femmes les moyens de devenir des initiatrices de changement
Dans le cadre du projet, qui reconnaît le rôle déterminant des mères, une formation a été offerte aux femmes afin qu’elles deviennent des ambassadrices de l’environnement et puissent enseigner des pratiques durables à la prochaine génération.
Le projet comprenait un volet pratique, par exemple la plantation d’arbres pour améliorer la sécurité alimentaire et la préservation des sols, ainsi que la production de beurre de karité pour fournir une source de revenu durable aux femmes qui luttent contre les changements climatiques.
L’accès des femmes aux terres, qui a brisé des barrières culturelles nuisibles et dépassées, fait partie des réalisations les plus importantes liées au projet. Les femmes de trois villages possèdent maintenant chacune un hectare de terres arables (qui peuvent être cultivées), ce qui leur permet de pratiquer l’agriculture durable et de contribuer à la stabilité économique de leur ménage.
Jusqu’à maintenant, 75 écoliers et écolières et 164 adultes, dont 131 femmes, ont acquis une compréhension approfondie des enjeux environnementaux et des pratiques durables.
Un modèle global et reproduisible
Le projet Éco-école pave le chemin d’un avenir plus résilient et durable, une collectivité à la fois. Son succès a attiré l’attention de collectivités avoisinantes désireuses de reproduire le modèle et de tirer parti de son potentiel de transformation.
« Frederique Kanga, conseillère en développement communautaire (volontaire de Carrefour International), incarne le cœur et l’esprit du projet Éco-école. De la planification à la sensibilisation, elle a dirigé chaque étape avec détermination. Son engagement en matière d’égalité des genres et de durabilité environnementale a permis d’ouvrir des portes autrefois closes, offrant des occasions aux femmes et un avenir plus vert aux enfants » – Membre du personnel du RIDDEF.
Au Sénégal, près de 47% de la population vit dans la pauvreté et 17% est en situation d’insécurité alimentaire, y compris les agricultrices qui manquent de ressources et de connaissances pour adapter leur production face aux conséquences des changements climatiques dans la région.
En novembre 2023, Carrefour a tenu un Symposium sur l’insertion des jeunes dans l’agriculture, pour renforcer leurs capacités face aux changements climatiques.
Regardez un résumé de l’événement à Dakar, ici :
« DUNK m’a presque tout appris. Cet organisme a réussi à créer un milieu diversifié, équitable et entièrement inclusif », déclare Barnabas Tinkorang, un homme de 22 ans qui a trouvé sa voie auprès de DUNK (Developing Unity, Nurturing Knowledge), un partenaire local de Carrefour International au Ghana.
Pendant son enfance à Jamestown, l’un des quartiers les plus malfamés du Ghana, Barnabas a vécu avec sa mère et ses trois sœurs après le décès de son père alors qu’il avait trois ans. Il rêvait de devenir pilote, mais le manque d’occasions accessibles a fait paraître son projet impossible.
C’est alors que DUNK lui a été présenté et est rapidement devenu son point d’ancrage et la source de nouvelles possibilités. Les ateliers et les programmes de leadership de DUNK, dont certains ont été conçus par des volontaires de Carrefour International, ont aidé Barnabas, alors timide et tranquille, à devenir un communicateur confiant et empathique. Sa participation lui a valu de voyager pour la première fois hors du Ghana pour se rendre en Allemagne dans le cadre d’un programme d’échange pour les jeunes en 2019. L’expérience lui a permis de s’ouvrir à de nouvelles cultures, à de nouveaux modes de vie et à de nouvelles idées, ce qui a impressionné sa famille et sa communauté.
L’incidence de DUNK sur Barnabas ne s’est pas terminée là. Il a assisté deux fois au sommet Sustainable Development Goals (SDG) pour la jeunesse africaine, a participé au Mandela Leadership Programme et s’est joint à Model United Nations Ghana. Actuellement entraîneur auprès des jeunes et dirigeant au centre DUNK à Agege, Barnabas s’épanouit en saisissant les occasions d’apprentissage continu proposées par l’organisme.
Barnabas recommande activement DUNK et souligne son rôle au-delà du basketball. L’organisme fait la promotion de l’éducation, organise des programmes de renforcement des capacités et mène des initiatives comme Sew Your Future, Slum Art Studios et des séances en bibliothèque. Il insiste sur le fait que, sans ce programme, les enfants de sa collectivité n’auraient pas d’espace sûr pour jouer et apprendre.
Barnabas estime que s’ils recevaient davantage de soutien et de reconnaissance, les organismes comme DUNK pourraient transformer encore plus de vies. Il suggère l’ajout d’une coach pour les trois équipes de basketball féminines et l’organisation d’un plus grand nombre d’ateliers de renforcement des capacités en communication. Inspirées par son parcours, ses deux petites sœurs se sont inscrites au club, et il est impatient de les voir s’épanouir à ses côtés.
« J’ai toujours mesuré ma richesse en fonction du nombre de personnes sur lesquelles j’ai une incidence », indique Barnabas. Son histoire témoigne du pouvoir transformateur du soutien, de l’éducation et de la collectivité et de la façon dont les rêves peuvent se réaliser pour un nombre incalculable de jeunes provenant des régions mal desservies.
En Eswatini, où les femmes représentent 45 % de la population de 1,3 million d’habitants, les inégalités de genre demeurent un défi important, en particulier dans le domaine de l’agriculture. La Woman Farmer Foundation (WFF), en partenariat avec Carrefour International, a récemment lancé le projet « Upscaling Adult Woman and Female Youth Farmer’s Agribusiness Development Skills », qui vise à améliorer les compétences des femmes et des jeunes agricultrices en création d’agroentreprises. Ce projet aborde de front les questions de la propriété des terres et de l’entrepreneuriat chez les femmes, apportant aux femmes et aux jeunes agricultrices les compétences dont elles ont besoin pour réussir dans le secteur de l’agroentreprise.
En Eswatini, les femmes accomplissent plus de 70 % des activités agricoles, mais font face à des obstacles importants. L’accès limité aux facteurs de production agricoles, au capital financier et aux marchés restreint leur productivité et leurs revenus. Ce projet novateur vise à combler les lacunes en offrant une formation complète sur la gestion de l’agroentreprise, l’égalité des genres, l’adaptation aux changements climatiques et les droits de la personne.
Une formation pour la transformation
Le projet transmet aux femmes et aux jeunes agricultrices des compétences essentielles sur l’agriculture adaptée au climat, notamment la production en serre et les filets de protection solaire. Ces méthodes améliorent le rendement des cultures, favorisent l’utilisation intensive des sols et augmentent la rentabilité. En outre, la formation met l’accent sur l’égalité des genres, donnant aux femmes les moyens d’occuper des rôles de leadership et de revendiquer leurs droits liés aux terres.
L’accent stratégique qu’a mis la Woman Farmer Foundation sur le renforcement des capacités a été déterminant. Depuis 2007, le concours annuel de l’agricultrice de l’année favorise l’innovation dans le secteur de l’agroentreprise avec le soutien du ministère de l’Agriculture. Plus de 2 000 femmes et jeunes agricultrices ont reçu une formation sur les pratiques agricoles exemplaires, la résilience aux changements climatiques, l’égalité des genres, les droits liés aux terres, la gestion d’une agroentreprise et l’accès au marché.
Présentation des agricultrices
Zanele Maseko, agricultrice de Mbekelweni, à Manzini, incarne parfaitement l’incidence du projet. Avant la formation, Zanele avait du mal à comprendre les pratiques fondamentales en agroentreprise et les effets nuisibles des changements climatiques. Aujourd’hui, elle utilise la tenue de dossiers et des techniques adaptées au climat, comme l’intégration de légumes racines, pour protéger son agroentreprise. Zanele agit à titre de mentore en agriculture pour ses enfants et ses petits-enfants, transmettant ses connaissances et prenant position contre la violence fondée sur le genre dans sa collectivité.
De même, Sibongile Ndaba, une jeune agricultrice de Dwaleni, vivait dans l’incertitude par rapport aux droits liés aux terres. Le projet lui a appris comment revendiquer la propriété de ses terres, ce qui a donné lieu à une entente officielle pour son agroentreprise, Sibongile Ndaba Veggies. Grâce à un accès au marché et à un sens des affaires nouvellement acquis, l’agroentreprise de Sibongile est florissante et elle espère qu’un plus grand nombre de femmes et de jeunes agricultrices pourront profiter d’occasions semblables.
La Woman Farmer Foundation entreprend une nouvelle phase qui apportera du soutien à 2 000 femmes et jeunes agricultrices des secteurs de l’agriculture commerciale et de l’exportation. En plus d’être un programme de formation, le projet d’amélioration des compétences des femmes et des jeunes agricultrices en création d’agroentreprises est un catalyseur de changement. Alors que des femmes comme Zanele et Sibongile continuent à transformer leurs vies et leurs collectivités, l’effet d’entraînement du projet laisse entrevoir un avenir plus radieux et équitable en Eswatini.
Après cinq années fructueuses au Sénégal, le projet DAMCAM (Ma voix, ma santé) a atteint la fin de son cycle et dépassé ses objectifs. Lancé en 2019, ce projet ambitieux a exercé une incidence durable sur les vies d’adolescents et d’adolescentes de la région de Kédougou, une partie du pays où le respect des droits en matière de santé sexuelle et reproductive a été limité par le passé.
Financé par Affaires mondiales Canada et des bailleurs de fonds privés et publics, le projet a été mis en œuvre par Carrefour International en collaboration avec ActionAid, l’Association pour la Promotion de la Femme Sénégalaise (APROFES) et ONG en Faveur de l’Enfant (CONAFE), des partenaires locaux. Le projet DAMCAM a transformé la vie de plus de 30 000 jeunes âgés de 10 à 19 ans en plus de joindre plus de 85 000 membres des collectivités au Sénégal et au Canada.
Les efforts déployés dans le cadre du projet ont permis d’équiper 46 centres de conseils pour les jeunes et établissements de santé et de fournir des contraceptifs modernes et des renseignements indispensables à plus de 25 000 femmes et jeunes filles. Le projet a également permis l’aménagement de 15 laboratoires d’apprentissage mobile dotés d’espaces offrant des outils technologiques modernes d’éducation, à savoir des tablettes, des installations solaires aux fins d’indépendance énergétique et des logiciels éducatifs interactifs. Ces outils permettent aux jeunes d’accéder à une variété de ressources éducatives sur la santé, les droits sexuels et reproductifs qui recoupent l’égalité des genres, les droits humains et bien d’autres sujets.
La modification des attitudes à l’égard des services et des droits en matière de santé sexuelle et reproductive dans la région fait partie des répercussions les plus profondes du projet DAMCAM. Au départ, seulement 6 % des femmes et des jeunes avaient choisi la planification familiale, et les taux de prévalence du VIH et du sida, ainsi que des grossesses précoces, avaient dépassé les moyennes nationales. Aujourd’hui, 82,1 % des jeunes peuvent nommer au moins un centre de services de santé sexuelle et reproductive dans un rayon de 5 kilomètres aux alentours de Kédougou.
Transformer les attitudes et les comportements
Toutefois, l’incidence du projet s’étend au-delà des chiffres. Par l’éducation des jeunes, la réduction de la stigmatisation et l’habilitation des dirigeants et dirigeantes communautaires, le projet DAMCAM a jeté les bases d’améliorations durables en matière de santé et d’égalité des genres. Alors que le projet DAMCAM prend fin, les réalisations qui y sont associées, de l’amélioration des connaissances aux centres de services de santé sexuelle et reproductive, sans oublier un changement positif des attitudes parmi les autorités religieuses, laissent entrevoir un avenir plus sain et sécuritaire pour les jeunes de Kédougou.
« Les connaissances et les services auxquels nous avons maintenant accès autonomiseront nos jeunes pour les générations à venir », a déclaré un jeune leader. L’héritage du projet DAMCAM continuera d’inspirer et de guider les efforts pour améliorer les services et les droits en matière de santé sexuelle pour les jeunes au Sénégal et ailleurs.
Apprenez-en plus sur le projet Ma Voix Ma Santé.
Bien qu’ils soient interdits en Tanzanie, les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants sont profondément ancrés dans les pratiques culturelles, notamment au sein de la communauté Massaï. Les normes culturelles, l’incapacité d’action des femmes et la dépendance aux hommes pour les ressources et les décisions font en sorte qu’il est difficile pour les mères de protéger leurs filles de la violence. Ainsi, il arrive souvent que les filles soient retirées de l’école et subissent des mutilations génitales et le mariage à un jeune âge.
Depuis son établissement en 1989, le Network Against Female Genital Mutilation (NAFGEM) lutte contre le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines en Tanzanie et a accompli des progrès importants au cours des dernières décennies. En partenariat avec le NAFGEM, Carrefour International a lancé le projet « See me, be me » pour mobiliser les femmes et les filles afin d’appuyer et de défendre l’éradication des mutations génitales dans les communautés Massaï de la région du Kilimanjaro. L’objectif du projet consiste à renforcer les capacités liées aux services et aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive, à lutter contre la violence fondée sur le genre et à identifier et à mobiliser les personnes qui pratiquent des mutilations génitales pour y mettre fin tout en leur proposant une autre activité pour gagner un revenu.
Huit filles Massaï qui ont évité le mariage et les mutilations génitales féminines au début de leur adolescence, maintenant âgées de 19 à 22 ans, ont obtenu leur diplôme d’études secondaires et commenceront bientôt leurs études universitaires. Ces filles ont été choisies pour raconter leur histoire à leur collectivité et sensibiliser la population à ces pratiques nuisibles.
Au cours d’une période enrichissante de trois jours, les jeunes femmes ont visité deux écoles primaires et deux écoles secondaires. Elles ont raconté leur parcours personnel et encouragé les jeunes filles à surmonter les défis et à poursuivre leurs études. Par ailleurs, les garçons ont été encouragés à réfléchir aux normes culturelles et à privilégier l’éducation.
Résultats prometteurs
Le projet a permis l’enseignement de la santé sexuelle et reproductive, de la nutrition et de l’hygiène aux femmes et aux filles, y compris des accoucheuses traditionnelles. En outre, les personnes qui pratiquent des mutilations génitales ont été sensibilisées aux conséquences de cette pratique et ont depuis rendu leurs instruments.
Les répercussions du projet ont culminé lors de la Journée internationale des femmes, à l’occasion de laquelle le NAFGEM s’est allié au gouvernement du district pour la tenue d’un événement auquel ont assisté 1 500 Massaïs. À cette occasion, des filles ont raconté leur expérience avec émotion en exhortant les mères de protéger leurs filles conte le mariage à un jeune âge et les mutilations génitales. Elles ont appelé les dirigeants du gouvernement à effectuer un suivi rigoureux des cas de mariage des enfants.
La prise de parole de filles Massaï a suscité une réaction et une mobilisation nettement plus profondes que toute autre intervention.
Les femmes habilitées à se manifester et à demander le soutien du NAFGEM
À la suite des récits des filles, une femme en détresse s’est adressée au NAFGEM, révélant que son ex-mari avait forcé sa fille de sept ans à se marier dans son village. La demande d’aide au NAFGEM a été acheminée au commissaire régional et à la police locale, qui ont vérifié les déclarations. Au bout du compte, le NAFGEM a réussi à organiser le retour de la jeune fille à Moshi, où elle reçoit actuellement les services du réseau et fréquente l’école.
Seuls les changements apportés par les personnes peuvent mettre fin efficacement à ces pratiques. L’affirmation des valeurs culturelles importantes et le renforcement de l’aspiration au changement, ainsi que l’habilitation des collectivités pour créer un milieu propice à un processus décisionnel positif menant à une transformation culturelle concernant ces pratiques nuisibles, représentent une composante distinctive du projet.
Apprenez-en plus sur Carrefour International et le travail du NAFGEM ici (en anglais seulement) :
Nous ressentons une immense gratitude envers les personnes et les organisations qui financent nos activités et qui nous aident à agir concrètement en faveur des femmes et des filles, même lorsque les temps sont difficiles. Que vous fassiez partie de nos donateurs et donatrices ou de nos entreprises partenaires ou commanditaires, vos dons sont porteurs d’espoir. En tant qu’organisme fondé sur le partenariat attentionné, nous accordons la plus grande importance à nos sympathisants et sympathisantes! Votre soutien fidèle et généreux nous inspire à défendre la résilience et l’espoir.
Nous reconnaissons gracieusement l’incroyable générosité de Margaret Newall et son dernier don à Carrefour International. Fière et fougueuse Canadienne et Saskatchewanaise, Margaret possédait un fort sens de la compassion et de la justice. Elle a consacré sa vie à la lutte contre les injustices, qui fait partie de ses valeurs fondamentales et des raisons pour lesquelles elle appuyait Carrefour International, afin d’autonomiser les femmes victimes d’inégalités.
Margaret a été volontaire et leader toute sa vie, appuyant plusieurs autres organismes et recevant des titres notables comme l’Ordre du Canada et la Médaille du jubilé de la reine Élisabeth II en guise de reconnaissances pour ses contributions au Canada. Son don attentionné à Carrefour International permettra de transformer réellement et durablement la vie des femmes et des filles marginalisées que nous aidons.
Le cabinet d’avocats Whelton Hiutin soutient depuis des années nos programmes d’autonomisation des filles par le biais de parrainages d’entreprises et d’autres dons. Le cabinet a également fourni des fonds de contrepartie pour soutenir le travail de Carrefour visant à renforcer la résilience des femmes et des filles pendant et après la pandémie, ce qui nous a permis de fournir des fonds flexibles pour les besoins urgents de nos partenaires. Nous sommes très reconnaissants de ce soutien.
Le Cercle du don planifié UN MONDE est composé d’un groupe particulier de sympathisants et de sympathisantes qui ont choisi de faire connaître leurs valeurs fondamentales aux générations futures par le biais d’un don planifié. C’est avec gratitude que nous tenons à souligner ce groupe de Carrefouristes qui ont entrepris le geste de générosité et de compassion d’inclure Carrefour International dans leur testament. Ces personnes aident à réduire la pauvreté et à autonomiser des femmes et des filles pour des générations à venir.
Veuillez nous informer si Carrefour figure dans votre planification successorale. Nous aurons l’honneur de vous accueillir au sein du Cercle du don planifié UN MONDE.
Anonyme (3)
Agnès van't Bosch
Angèle Bouffard
Charles Brown
Danae Mack
Daphne Loukidelis
Darlene Bessey et Ken Pontikes
et Zoë Pontikes
Delphine Melanson
Donna McGee
Francine Baril
Gwen Schauerte
Janek Jagiellowicz et Dorothy McCabe
Jennifer Mitchell
Joan Fair
Jo-Ann Mackie
Marli Ramsey
MaryAnn Jansen
Norine Baron
Patsy George
Richard Lane
REALIZED
Anonyme (2)
The Estate of Alan et Corinne Lane
The Estate of Phyllis Jane Bloch
The Estate of Randy A. Pepper
La préparation d’un testament ne devrait pas être une affaire compliquée. De nouveau cette année, Carrefour s’est associée à Willfora pour que vous puissiez accéder GRATUITEMENT à une ressource qui vous permet de créer ou de mettre à jour un testament plus facilement que jamais. Vous pouvez rédiger un testament valide et légal en ligne en 20 minutes ou moins, sans que cela vous coûte quoi que ce soit.
Grâce à la plateforme de rédaction de testament confidentielle et sécurisée de Willfora, vous pouvez rédiger ou mettre à jour votre testament, tout en appuyant des causes qui vous tiennent à cœur. Voilà un excellent moyen de démontrer votre affection envers vos proches tout en soutenant Carrefour!
Un don planifié vous permet de préciser la façon dont vous voulez qu’on se souvienne de vous, ainsi que ce qui compte le plus pour vous. De surcroît, les dons planifiés sont pratiques, permettent à vos successeurs de réaliser une économie d’impôt et offrent d’autres avantages à votre succession et à vos proches.
Consultez notre page consacrée aux dons planifiés pour en savoir plus, ou communiquez avec Wanjiro Ndungu, notre conseillère en legs, au 647-5944 pour discuter en toute confidentialité des moyens qui s’offrent à vous pour faire un don à Carrefour dans votre testament.
Un groupe de Carrefouristes dévoué.e.s, dirigé par Susan Green, volontaire de longue date et donatrice notable, collecte des fonds pour se rendre au Sénégal en février 2025 pour une expédition qui changera leur vie. Le voyage offrira aux participant.e.s une expérience amusante et éducative, leur permettant de visiter des régions pittoresques du Sénégal tout en interagissant avec des femmes et des jeunes de nos projets d'autonomisation et en leur donnant l'occasion de constater l'impact de leur soutien. Nous les remercions chaleureusement et leur souhaitons bon voyage!
Le travail de Carrefour International est guidé avec expertise par une équipe bénévole accomplie et diversifiée – ainsi qu’extrêmement dévouée — du conseil d’administration.
Chelsey Smith
Divya Khurana
Fabien Lanteri-Massa
Félix Zogning
Janet Riehm
Jean Olemou
Julianne Osberg
Laura Da Re
Lisa Lifshitz
Mariama Dramé
Patricia Erb
Sandra Nkusi
Sheri Martinello
Simone Philogène
Tara Scanlan
Vanita Varma
Heather Shapter, Directrice générale
Christine Messier, Directrice des programmes
Alex Perdue, Directeur des finances
Wanjiro Ndungu, Gestionnaire principale, Philanthropie et engagement du public
Lyse Doucet
Ann McCain Evans
Lawrence Hill
L’Honorable Audrey Mclaughlin
L’Honorable Donald H. Oliver
Dr. Peter Paris
J. Robert S. Prichard
Betty Plewes
Design for Good
Altera
Francette Maquito
Hilina Wassihun Meheret
Esha Modgil
Seynabou Gaye
Avec nos remerciements aux bureaux régionaux et aux équipes de volontaires pour leurs contributions.
Les volontaires sont au cœur de Carrefour. Ils travaillent avec des partenaires locaux pour piloter de nouvelles approches et accroître leurs capacités et leur impact.
Giovanni Boris Evans Ouedraogo
Luc Ebenga Lukano
Maminata Fofana
Aicha Shaza Diallo
Sidnoma Debora Nikiema
Yvette Tiendrébeogo
Hamidou Sankara
Franck Sanou
Maminata Fofana
Luc Ebenga Lukano
Tsitsi Ettienne
Wazi Lucy Dlamini-Kapenda
Yathan Vidyananthan
Leandro Gary Lima
Julie Lynn Nixon
Sbongile Mthembu Shongwe
Saba Gebremedhin Hagos
Anab Gure
Saffiya Lulat
Stephanie Otoo Kumi
Muniratu Mahama
Oritchenemi Annerkai Boyo
Irene Boateng
Bousso Lo
Stephanie Agyapong
Christine-Ashley Naaashami Aryee
Felix Mankata Quartey
O'Lela Ikirezi
Meghan Alyssa Hutton
Chiuneme Brenda Okorogba
Antonia Ofosu
Elizabeth Abena Opoku
Anthony Gebrehiwot
Peter Carlson
Dayna Angella Nelson
Felix Mankata Quartey
Billal Mallam Saani
Antonia Ofosu
Ebenezer Adiyiah
Muniratu Mahama
Stephanie Otoo Kumi
Oritshenemi Annerkai Boyo
Peter Carlson
Antonia Nyamba Arablah Ofosu
Anorkplim Modupe Nukunu
Christine-Ashley Naaashami Aryee
Mah Traoré
Samba Diakite
Nabindou Traolé
Isimbi Nicole Dusabe
Roxane Alamyalagha
Lou Gobou Bien-Aimée Gohi
Louise-Andrée Boudreault
Kadiolo Marie Jeanne jemima Coulibaly
Rachelle Sapphire Laplante
Marlyatou Massandjé Dosso
Johanne Tessier
Evelyne Kadidja Akoto
Nabindou Traolé
Adam Sow
Alex Yapo
Jacques Émile Bilé Anet
Bamby Traoré
Frédérique Adjo Kanga
Ibrahim Diawara
Gninlnan Isaac Emmanuel Toure
Mariama Fall
Vianney Lobomba Missumbi
Christine Kitoko Likwekwe
Michèle Turenne
Momar Talla M'bodj
Mouhamadou Diallo
Yemanlin Oscar Candace Zoundji
Amandine St-Hilaire
Moustapha Dembele
Anaïs Dagrou
Gabrielle Rondeau-Leclaire
Yemanlin Oscar Candace Zoundji
Nadia Kantoussan
Paul Lecomte
Brigitte Paré
Jean Siradio Olemou
Pierre Blaise Ango
Justin Lekoto
Ayélé Sylvie Marie-Josée D'almeida
Ndeye Magatte Fall
Mah Traoré
Mouhamadou Diallo
Dialikatou Barry
Amy Sokhna Diop
Alioune Kebe Dia
Mah Traoré
Malick Ndiaye
Tara Muguette Brown
Bahati Herve Magene
Natalie Elyse Boag
Alexander Parker Ingham
Jennifer Rubli
Anab Abdiwahid Gure
Keyona Gallucci
Rose Aloikin Egolet
Madison F Octavia Maclean
Jennifer Rubli
Nice Mena Lubanzu
Ève Tabi
Saffiya Lulat
Anab Gure
Nadine Elsaddig
Rose Aloikin Egolet
Maimouna Thera
Kodjovi Dodji Tokpo
Salifou Seini Modi
Djidjoho Hermann Nounawon Kekere
Xuehan Qu
Amevi Sodjadan
Paul-Émile Chouinard
Réjean Côté
Essohanam Karoue
Aïssatou Ndoye
Darley Robert Celestin
Jean-Philippe Léger
Kevin Anicet Joel Kamnang Djomou
Andréanne Tourigny
Marie-Claude Gagnon
Micheline Renault
Ayélé Sylvie Marie-Josée DAlmeida
Maimouna Sow
Mary Musa
Emily Joan Mary Strong
Katrina Emily Gravin
Goretti Zavuga
Ying Kwan Yue
Mathias Teumeni Nouné
Mary Mendai Imasiku
Kaluba Chilaisha
Ce n’est que par une coopération mutuelle et respectueuse que nous pourrons promouvoir l’égalité des genres. Nous collaborons avec nos partenaires sur place pour faire le lien entre les organisations locales et internationales, publiques et privées, afin de créer un changement durable.
Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial (ABBEF)
Association Songui Manégré / Aide au développement endogène (ASMADE)
Coalition Burkinabè pour les Droits de la Femme (CBDF)
Groupement d'Interêt Public - Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB)
Barbra Schlifer Commemorative Clinic, Toronto
Centre for Innovation in Health and Wellness – Humber College, Toronto
CPA - Sans frontières, Montréal
Department of Global Development Studies - University of Toronto
Equitas – International Centre for Human Rights Education, Montreal
Sales Force
Sayaspora
Fonds d’investissement agricole
Centre multi-conseils agricoles
Rêve Nourricier
Fédération pour la relève agricole au Québec
Bantwana
boMake Rural Projects
Coordinating Assembly of Non-Governmental Organisation (CANGO)
Imbita
Kwakha Indvodza ("Building a Man")
Swatini Action Group Against Abuse (SWAGAA)
Swaziland Fair Traide (SWIFT)
Woman Farmer Foundation
Children and Youth Development Organization (ECYDO)
Network of Ethiopian Women Association (NEWA)
Progynist
The Authority for Civil Society Organizations (ACSO)
ActionAid Ghana
Coalition of Volunteering Organization (COVOG)
Commission on Human Rights and Administrative Justice (CHRAJ)
Developing Unity, Nurturing Knowledge (DUNK)
Human Rights Advocacy Centre (HRAC)
iSpace Ghana
Network for Women's Rights in Ghana (NETRIGHT)
Northern Sector Action on Awareness Center (NORSAAC)
Prolink
Songtaba
United Nations Population Fund (UNFPA)
Women in Law and Development in Africa (WiLDAF Ghana)
Association Guinéenne pour le Bien-être Familial (AGBEF)
Centre International de Recherche et de Documentation (CIRD)
Club des Jeunes Filles Leaders (CJFL)
Maison de la Démocratie et des Droits de l’Homme (M2DH)
Observatoire national de protection sociale et des violences basées sur le genre (ONPS-VBG)
OSEZ INNOVER
Women in Mining (WIM)
Association Ivoirienne pour le Bien-Etre Familial (AIBEF)
Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains (CEFCI)
Direction de la Promotion du Genre et de l'Equité du Ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance
Génération Femme du Troisième Millénaire (GFM3)
LeadAfricaines
Office du service civique national (OSCN)
Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l'Enfant et de la Femme (RIDDEF)
WilDAF Côte d'Ivoire
Association des Juristes Sénégalaises (AJS)
Association pour la Promotion de la Femme Sénégalaise (APROFES)
Association Sénégalaise pour le Bien Etre Familial (ASBEF)
Conseil Sénégalais des Femmes (COSEF)
Ministère de la Jeunesse
Réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (RESOPP)
Union nationale des femmes coopératrices du Sénégal (UNFCS)
Amani Children's Home
Haki Zetu ("Our Rights")
Kilimanjaro Women Information Exchange and Consultancy Organization (KWIECO)
Tanzania Gender Networking Programme (TGNP)
The Network Against Female Genital Mutilation (NAFGEM)
TUSONGE (“Let’s move forward together”)
Zanzibar Fighting Against Youth Challenges ORG
Agence Nationale du Volontariat au Togo (ANVT)
Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF)
Coordination Togolaise des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles (CTOP)
Direction Générale Genre & Promotion de la Femme
Groupe de réflexion et d'action de Femme, Démocratie et Développement (GF2D)
La Colombe
Plan international Togo
Women in Law and Development in Africa/Femmes, Droit et Développement Afrique de l'Ouest (WiLDAF-AO)
Action for Development (ACFODE)
"Africa Community Technical Service
(ACTS for Water)"
Eastern African Sub-Regional Support Initiativ (EASSI)
Rape Hurts Foundation (RHF)
SIHA NETWORK
Solidaridad
Uganda Association of Women Lawyers (FIDA)
Women of Uganda Network (WOUGNET)
ActionAid Zambia
Non-Governmental Gender Organisations Coordinating Council (NGOCC)
Solidaridad Southern Africa Trust - Zambia
Women for Change
YWCA Zambia
Vos dons rendent notre travail possible, donnent de l’espoir, nous autonomisent et nous rendent plus forts, au même titre que nos partenaires et les collectivités que nous servons. Nous vous remercions vivement de votre générosité.
Affaires mondiales Canada
Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec
Ministère des Relations Internationales de la Francophonie
Banque de Montréal
Genus Capital Management
Global Impact
McCarthy-Tétrault LLP
Norton McMullen & Co. LLP
People, Places & Things
PwC
Segal GCSE
TWCC
Wells Fargo Bank Commercial Banking
Whelton Hiutin LLP
Mastercard Foundation
Guinea Alumina Corporation (GAC Corp)
Grant E. Erickson et Donna Ludvigsen
Horne Family Charitable Fund
Ptarmigan Charitable Foundation
Saint John's Legacy Foundation
The David and Patricia Morton Family Foundation
UNIFOR Social Justice Fund
Anonyme
Cassie Doyle
ETFO Humanity Fund
John G. Wonfor
Margaret Newall
Michael Evans et Susan Edwards
Oeuvres Régis-Vernet
Susan Green
Apple Inc.
Fonds Marie-François
John Kearsey
K.M. Hunter Charitable Foundation
Les Soeurs de la Congrégation Notre-Dame
Michael Fekete
Ritu Raj
Sibylla Hesse Foundation
The Peterborough K. M. Hunter Charitable Foundation
Vonnie et Leon Zupan
Maureen Whelton
Aqueduct Foundation
Ev Burnett
Hon. Rosemary E. Nation
Julianne M. Osberg
McLean Smits Family Foundation
Rafik and Jacqueline Ward Family Foundation
Randolph L. Naylor
Rebecca Ward
Shiraz Jiwani Charitable Foundation
Sisters of Charity Halifax
Steven Rosenhek
Alison Keith
Ben Kaak
CAP Advisors Inc
Charles E. Gardner
Chelsey Smith
Cindi Alexander
Crissy George
Darlene Bessey
David McOuat
Dianne White
Evelyne Lord
Geralyn Klassen
Heather Shapter
Heidi Gordon
Hon. Juanita R. Westmoreland-Traoré
Imperial Equities Inc.
James Belovich
Janet Riehm
John Leone
John Mitchell
Karen Ryan
Kathleen Peace
Kent Stewart
Kevin C. St. Michael
KPMG LLP
Krishna Nair
L'Aide aux Missions
Lisa Lifshitz
Lorraine Telford
Maison Générale des Ursulines
Margaret Motz
Margaret Zurbrigg
Mark Leonard
Mary L. Mullen
Nancy MacDonald
National Bank Financial
Nexus Investment Management
Phill Hodgkinson
Rachel Singh
Ralph C. Young
Roxane Alamyalagha
Rudolph Singh
Sandy Ludwig
Susan Watts
YWCA Toronto
Strategic Charitable Giving Foundation
Adrianna Pilkington
Anne Low
Barbara Shelly
Brian Read
Carolyn Graham
Catherine Mitchell
Cathy Roozen
Constance C. Gerwing
Daniel Duranleau
Danielle Dunleavy
Daphne C. Loukidelis
Debbie Zemnickis
Della Croteau
Diana Kolpak
Donald Landry
Donna Heslin
Donna Lozon
Eileen Benedet
Ekos Research Associates Inc.
Evelyn Perdue
Frank Schafers
Gail E. Robinson
Gary HJ Pluim
His Hon. Dr. Zaheerali Lakhani
Janet E. Scarfe
Jayne Logan
Jen Hawkins
Jim Beaton
John Goldspink
Jonathan Spencer
Joyce Lundberg
K C Mackenzie
Kathleen Collinson
Kathryn Lusby
Kevin Gangel
Laura Da Re
Leslie Shaw
Lindsay Kelly
Marcel Malone
Marcia Cardamore
Marli Ramsey
Maurice L. April
Michael Cooke
Pam Dalseg
Patrick Miller
Penny Noble
Rahna Moreau
Randell Adjei
Ray Williams
Reginald M. Clarke
Richard Wilson
Rick Lane
Roger Balakrishnan
Shanan Spencer-Brown
Shell (Benevity)
Sick Kids Foundation
Sonia Bjorkquist
Steve Rose
Tiziana Casciaro
Vera N. Radyo
Warren S. Johnson
Wayne Wachell
Yathan Vidyananthan
Yolanda Van Wachem
Yousry Bissada
Les états financiers vérifiés de Carrefour International sont accessibles sur notre site Web ou sur demande.
Affaires mondiales Canada (AMC) | 6 836 640 | |
Contributions volontaires en nature | 3 894 049 | |
Autres contributions en nature | 179 505 | |
Dons | 1 710 112 | |
Province du Québec | 375 908 | |
Revenu de placements | 369 393 | |
Total | 13 365 607 |
Programmes internationaux | 6 840 640 | |
Administration gouvernance et coûts indirects | 1 330 960 | |
Intéressement du public | 477 247 | |
Collecte de fonds | 552 106 | |
Total | 13 095 002 |