RAPPORT ANNUEL
2020-2021Qui aurait prédit, lorsque la COVID-19 est apparue pour la première fois, qu’on en parlerait encore presque deux ans plus tard?
Il faut néanmoins faire face à la réalité : la pandémie dévastatrice que nous traversons aura des répercussions pendant des décennies à venir. Et elle risque d’anéantir des années de progrès en matière de promotion des droits fondamentaux et de l’égalité. Dans les pays où nous travaillons, nous constatons en effet une recrudescence des violences basées sur le genre, des grossesses adolescentes, de l’insécurité alimentaire et des violations des droits humains.
L’année fut marquée par la violence, l’injustice raciale et l’ignorance. Dans notre propre arrière-cour, nous avons fait face au drame bouleversant des pensionnats autochtones et des brutalités infligées durant des décennies. Les conversations sur la vérité et la réconciliation, à l’instar du mouvement Black Lives Matter et son appel à la justice raciale, ont suscité une vague de contestation qui a provoqué des changements profonds – lesquels continuent de s’opérer. Ici même à Carrefour, ces événements nous ont fait réexaminer nos pratiques, nos secteurs d’intervention et nos priorités, afin de les améliorer.
Notre source d’inspiration inépuisable, c’est vous. Vous tous et toutes qui nous insufflez de l’espoir. Vous qui avez répondu à l’appel lorsque la pandémie a déferlé sur le monde et qu’une action urgente s’imposait. Nous avons constaté un désir d’aider autrui comme nous n’en avions jamais vu auparavant. D’un bout à l’autre du secteur, des gens se rassemblent pour s’entraider et rebâtir des communautés.
Il est facile de s’arrêter uniquement à tout ce qui va mal et à l’état actuel du monde. Mais on peut aussi trouver du réconfort dans l’élan de solidarité qui s’est manifesté et le visage bienveillant de l’humanité qu’il a laissé transparaître. Cette année, l’incertitude, l’instabilité et la peur ont eu pour contrepartie la compassion, la gentillesse et l’empathie.
Dans notre travail au Canada et à l’étranger, nous poursuivons notre mission première qui consiste à promouvoir l’égalité des genres ainsi que les droits des femmes et des filles en Afrique subsaharienne. Pour nous adapter à la nouvelle réalité du volontariat, nous avons recruté des volontaires à distance, et à l’étranger, des résident·e·s du Canada qui étaient déjà stationné·e·s outre-mer.
Grâce à vous, sympathisant·e·s, volontaires et donateur·trice·s, nous sommes parvenus à maintenir des programmes essentiels, à améliorer l’accès à des services indispensables et à fournir à nos partenaires les ressources, les outils et les équipements de protection individuelle nécessaires pour qu’ils puissent continuer à exercer leurs activités. Ensemble, nous avons procuré aux familles des trousses alimentaires ainsi qu’une aide financière durant les confinements ; soutenu les initiatives en ligne de nos partenaires ; et lancé #JeSuisCarrefouriste, notre campagne la plus ambitieuse à ce jour.
Votre appui a eu des retombées qui se feront sentir pendant des années. Merci de votre engagement à l’égard d’UN SEUL MONDE sans pauvreté, égalitaire et respectueux des droits des femmes et des filles.
Solidairement,
PRÉSIDENTE, COMITÉ DE DIRECTION
DIRECTRICE GÉNÉRALE
Grâce à votre engagement en tant que partenaires, volontaires et sympathisant·e·s, nous faisons avancer les choses dans le monde. D’avril 2020 à mars 2021, en plein cœur d’une pandémie, nous avons uni nos efforts et accompli bien des choses.
Nous avons :
*Certaines séquences vidéo ont été capturées avant la COVID-19 et les nouvelles restrictions de santé et de sécurité.
Avec la fermeture des frontières et l’ordre de rester chez soi, on aurait pu croire que la COVID-19 mettrait la coopération volontaire sur pause. Mais les volontaires canadien·ne·s et les agences de coopération font preuve de résilience, de persévérance, et d’innovation.
À quoi ressemble le développement international lorsque sévit une pandémie mondiale? La réponse à cette question se trouve chez les Canadien·ne·s à double nationalité et les résident·e·s permanent·e·s du Canada installé·e·s outre-mer, ainsi que dans les programmes de volontariat à distance, dont les mandats ont été renouvelés. Voici les histoires inspirantes de Carrefouristes qui démontrent leur ingéniosité et leur dévouement pour renforcer les capacités.
*Certaines séquences vidéo ont été capturées avant la COVID-19 et les nouvelles restrictions de santé et de sécurité.
Devant une pandémie mondiale qui risque d’anéantir des années de progrès en matière d’égalité des genres et de réduction de la pauvreté, le travail de Carrefour revêt une importance encore plus cruciale.
Aujourd’hui, la majorité de nos volontaires œuvrent comme conseiller ou conseillère en appui à la programmation auprès de nos partenaires locaux. La première étape de leur mandat consistait à établir un diagnostic organisationnel dans le but de déterminer les besoins ; à définir les mandats des futurs volontaires ; et à élaborer des plans de travail, des documents stratégiques et des politiques pour l’évaluation et le suivi.
Leur verdict est unanime : dans tous les pays, nos partenaires ont urgemment besoin d’aide financière, de ressources humaines et de soutien administratif pour réussir à garder la tête hors de l’eau.
« Le diagnostic organisationnel nous a permis de bien analyser les répercussions de la COVID-19 », explique Nirosha, conseillère installée en Eswatini. « Nous avons dû interrompre beaucoup de programmes, ce qui a chamboulé bien des choses. Nous avons eu le sentiment de reculer de deux pas. » Privés d’école pendant une longue période, les enfants swazis n’y sont retournés qu’en avril 2021. Or nombre de programmes de sensibilisation reposaient sur les écoles et leurs plateformes. Les visites sur le terrain n’étaient plus possibles dans la plupart des cas et ce n’est pas tout le monde là-bas qui a accès à un téléphone ou à une connexion Internet stable.
Nirosha insiste sur les besoins criants des partenaires en matière de financement et de ressources humaines : « Des éclosions de COVID-19 sont survenues dans leurs propres bureaux ; certains ont perdu des proches, des êtres aimés, des collègues... Au sommet de la deuxième vague, personne ici n’en menait très large. »
Pour Koffi Dodzi, conseiller en appui à la programmation au Togo, le renforcement des structures organisationnelles doit être une priorité au même titre que la promotion de l’égalité entre les genres et des droits des femmes. « Nos partenaires souffrent, tout comme de nombreuses ONG. Le dévouement de leur personnel est sans bornes et leur attachement à la cause, exemplaire, mais il faudrait néanmoins renforcer leurs capacités internes. » Selon Koffi, la force d’une organisation repose sur de solides ressources humaines, capables d’appuyer le travail des gens sur le terrain.
Les volontaires sont optimistes et croient fermement en l’utilité de leur travail. Boubacar Kande, conseiller en appui à la programmation au Sénégal, en témoigne : « J’aimerais voir mon pays d’origine se développer. Que nos programmes aient des retombées positives. Que les ONG et les femmes deviennent autonomes, ce qui multiplierait les capacités dans d’autres organisations. Voilà les raisons pour lesquelles, à mon avis, les gens s’investissent dans le secteur du développement international. »
Lorsque la pandémie de la COVID-19 a frappé notre monde, un grand nombre de pays, dont le Togo, n’ont pas tardé à imposer des mesures de confinement, à fermer les services non essentiels et à préconiser le travail à domicile.
Pour plusieurs d’entre nous, l’ordre de rester chez soi ne constitue qu’un inconvénient mineur. Il s’agit toutefois d’une mesure qui peut mettre la vie des Togolaises en danger. En effet, conjuguée aux difficultés économiques, à l’insécurité alimentaire et au confinement, la pandémie expose encore davantage les femmes et les filles aux violences conjugales et basées sur le genre.
Carrefour et GF2D (Groupe de réflexion et d’action Femme, démocratie et développement) collaborent depuis 2007 à la prestation de programmes voués au renforcement du leadership des femmes et des filles et à la promotion de leurs droits. GF2D administre des bureaux d’aide juridique et offre des services de soutien et de consultation aux survivantes de violence. L’organisation gère également de nombreux centres d’écoute ainsi que des clubs d’autonomisation des filles.
Depuis le début de la pandémie, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive a diminué, tandis que les cas de violence conjugale ont augmenté. Les femmes ne peuvent plus se déplacer vers les centres d’écoute du GF2D pour une consultation. GF2D et Carrefour ont compris qu’il était urgent de continuer à offrir ce service indispensable, mais en se tournant vers le mode virtuel.
En réponse à une situation critique, GF2D a lancé le projet Ensemble pour protéger les femmes et les filles des violences basées sur le genre amplifiées par la COVID-19 au Togo.
Nommée AKOFA, un mot qui signifie « réconfort » ou « consolation » dans une des langues locales, la plateforme numérique offre des conseils juridiques et du soutien aux survivantes de violence même si elles ne sont pas en mesure de se déplacer. Les témoins d’actes de violence peuvent faire des signalements et consulter des ressources sur les violences basées sur le genre et les droits des femmes. L’identité des survivant·e·s et des témoins est protégée. Très accessible, la plateforme permet de réduire les coûts du transport et de couvrir un plus grand territoire que les centres d’écoute physiques.
Un grand nombre des messages transmis par le biais de la plateforme concernent des cas de violence économique, physique ou sexuelle. On rapporte aussi des demandes d’information sur GF2D, sur les modalités d’adhésion et même sur l’aide financière. Plus de 900 personnes l’ont consultée et 112 cas ont été soumis et traités par la suite par téléphone ou en ligne.
Jamais le besoin de soutenir les victimes de violence ne s’est fait sentir de façon aussi pressante. Pour pouvoir continuer à fournir des services essentiels, six centres d’écoute ont reçu des équipements de protection personnelle et plus de 4 500 masques ont été distribués dans les centres et les communautés environnantes.
Avec le soutien financier de Carrefour, GF2D a diffusé dans les médias sociaux, les émissions de radio et sur Whatsapp une campagne qui fait la promotion de sa nouvelle plateforme et diffuse de l’information sur les mesures de prévention contre la COVID-19.
Les leçons découlant du projet confirment la nécessité de fournir une aide financière aux nombreuses familles souffrant d’insécurité alimentaire.
INGRID ZANOU, Carrefouriste (TOGO 2021)
SWIFT a réagi rapidement pour s’adapter et répondre aux besoins pressants des artisanes et des entrepreneures. Ses formations en personne se sont adressées à des groupes restreints dans le respect des mesures de prévention contre la COVID-19.
Animées par des personnes qualifiées en développement des affaires, les formations en personne sont données en siSwati, une langue locale comprise par tous les groupes, ce qui favorise la pleine participation. L’encadrement des équipes de travail, le partage des rôles et des responsabilités, la planification des affaires, la commercialisation, l’image de marque et l’élaboration d’objectifs stratégiques et de plans d’action font partie des thématiques abordées pendant les cours.
Par ailleurs, les groupes ont eu l’occasion de visiter, dans le cadre du volet accès au marché et bonnes pratiques, quelques entreprises établies, dont le studio de design Khokho et la pépinière de plants indigènes Malandelas.
Enfin, SWIFT a inauguré une nouvelle plateforme numérique qui servira à reproduire les formations en personne dans l’espoir d’atteindre aussi des propriétaires d’entreprises plus locales. Ce centre de formation virtuel offrira des cours sur les compétences numériques, l’entrepreneuriat et la planification d’affaires.
Grâce à sa plateforme, SWIFT entend créer des modules de formation sur tout un éventail de sujets, dont la commercialisation, la gestion financière, l’analyse des tendances et la préparation d’un plan d’affaires stratégique. Le lancement de la plateforme a eu lieu récemment à l’occasion d’un cours sur la gestion des affaires auquel ont assisté des participantes de l'eSwatini, du Lesotho et du Botswana.
Récemment, SWIFT et sa communauté d’artisanes se sont vu accorder une aide financière supplémentaire de la part de Carrefour. Les fonds ont servi à acheter les créations des membres de la coopérative, à réinjecter de l’argent dans l’économie et à préparer des paniers avec des produits fabriqués localement, qu’on a ensuite offerts à des membres de la communauté qui se sont démarquées.
« Les paniers cadeaux ont été remis à des femmes ordinaires qui font des choses extraordinaires : des travailleuses de première ligne, des prestataires de soins et des porte-parole pour la santé mentale, notamment » , explique Vuyile Nokukhankya, une Carrefouriste qui a grandi en eSwatini.
Vuyile appuie le travail de SWIFT en tant que conseillère en communications, en promotion des droits et en commercialisation. Elle collabore à la préparation de tout le matériel de communication, aux plateformes de médias sociaux et à la rédaction des demandes de subvention, ainsi qu’à la création graphique et vidéo.
Née en Eswatini, Vuyile est arrivée au Canada en 2012. Après des études en médias, communications et journalisme, elle a ressenti le désir de mettre ses nouvelles compétences à contribution pour venir en aide au pays qui l’a vu grandir.
« J’ai été inspirée par Julie et sa passion pour ce qu’elle fait, à savoir aider des femmes à créer des entreprises fructueuses qui leur permettent d’acquérir de l’autonomie », raconte Vuyile au sujet de SWIFT et de sa Directrice générale. Vuyile a eu la chance de rencontrer bon nombre des récipiendaires des paniers cadeaux financés par Carrefour et d’écouter leurs histoires extraordinaires, dont celle de Tsabi, une artisane qui a subi récemment un AVC. Tsabi doit réapprendre à tout faire en essayant de continuer à gérer son entreprise. SWIFT l’a accompagnée durant sa formation, tout en lui offrant aussi du soutien et des denrées. Une autre femme, Nomcebo, est une fonceuse en situation de handicap qui a déjoué les attentes et lancé sa propre entreprise de couture, Nomcebo’s Design. En 2017, elle remportait le titre d’entrepreneure de l’année, en récompense de son talent, son parcours et la maîtrise de son art.
SWIFT espère recruter une quarantaine de participantes par l’entremise de sa plateforme en ligne. Jusqu’ici, 33 femmes ont pris part aux formations en personne offertes en collaboration avec d’autres coopératives de femmes. Plus de 280 membres de la communauté devraient ainsi profiter des nouveaux projets de création d’entreprises qui en découleront.
Au Sénégal, les changements climatiques ont une incidence sur le gagne-pain des agricultrices qui souffraient déjà d’insécurité alimentaire.
Bénéficiaire d’une subvention du Programme de coopération climatique internationale (PCCI) (lui-même financé par le ministère de l’Environnement du Québec), le projet visait à accroître la résilience des agricultrices en les aidant à s’adapter à de nouvelles méthodes de culture. Ainsi, 11 jardins maraîchers entièrement gérés par des femmes ont été équipés de systèmes d’assèchement et d’irrigation goutte à goutte, alimentés à l’énergie solaire. Le projet a permis de consolider et de diversifier la production agricole par l’introduction de nouvelles cultures au cycle plus court et résistantes à la sécheresse. Toutes ces activités contribuent au développement durable et à la protection de l’environnement.
*Certaines séquences vidéo ont été capturées avant la COVID-19 et les nouvelles restrictions de santé et de sécurité.
Dans la préfecture de Zio, au Togo, Carrefour collabore avec La Colombe, son partenaire de longue date, à l’implantation d’un projet innovateur qui met à contribution les épouses de chefs. Pendant longtemps, ces dernières détenaient un pouvoir honorifique, sans toutefois jouir d’un véritable droit de parole quant à la défense des droits des femmes et des filles. Le projet Fiosron, mot qui signifie
« épouses de chefs de villages », vise à renforcer le leadership des principales intéressées et à étendre leurs connaissances sur les droits des femmes. Cette initiative révolutionnaire est financée par le Fonds Karen Takacs pour le leadership des femmes. Des ateliers sur la promotion des droits ont eu lieu dans 10 villages dirigés par des chefs.
« Les hommes puissants n’ont pas envie de renoncer à leurs pouvoirs. Ils veulent les conserver. Nous leur expliquons que ce n’est pas là notre but, que nous voulons plutôt impliquer les femmes et mettre à profit leurs capacités et leur expérience comme leaders. Les outiller afin qu’elles puissent promouvoir les droits des femmes et des filles », soutient Bilakani Sabi, conseiller en appui à la programmation au Togo.
Jusqu’ici, le projet a engendré des changements incroyablement positifs. Les épouses de chefs se sont investies dans la promotion et la défense des droits des femmes dans leurs milieux respectifs et elles ont commencé à éduquer leurs maris dans le processus.
La promotion de l’égalité des genres ne peut s’accomplir que dans un esprit de coopération et de respect mutuels. Avec nos partenaires locaux, nous bâtissons des ponts entre les organisations locales et internationales, le secteur public et privé, afin de créer un changement durable.
Un don dans votre testament est l’un des moyens les plus simples et les plus puissants de soutenir notre travail. Merci d’envisager un don planifié à Carrefour : cintl.org/heritage.
C’est avec reconnaissance que nous avons le plaisir d’honorer ceux et celles qui ont récemment confirmé un don dans leur testament à Carrefour International. Ces sympathisant·e·s contribuent à réduire la pauvreté et à autonomiser les femmes et les filles pour les générations à venir.
Les volontaires sont au cœur du travail de Carrefour et œuvrent avec nos partenaires locaux. Ils et elles expérimentent de nouvelles approches permettant d’accroître leurs capacités et leur impact. En cette année des plus difficiles, nos volontaires ont contribué à créer des ressources numériques sur les services de santé sexuelle et reproductive s’adressant aux jeunes ; donné aux femmes des moyens de faire valoir leurs droits ; et aidé nos partenaires à adapter leurs services à un environnement virtuel.
Nana Ama Pabi, Ghana
Magalie Menard, Tanzanie
Moustapha Dembele, Cote d'Ivoire
Boubacar Kande, Sénégal
Bilakani Sabi, Togo
Emily Joan Mary Strong, Ouganda
Nirosha Sheryl Sarugaser, Eswatini
Kaluba Chilaisha, Zambie
Charles Ragomezingueba Ouedraogo, Burkina Faso
Vuyile Nokukhanya Motsa, Eswatini
Ayélé Sylvie Marie-Josée D'ALMEIDA, Togo
Koffi Elemawussi Dodzi, Togo
Vanessa Alexandra St-Jean, Sénégal
Aida Gaëlle Ba, Sénégal
Ingrid Flora Zanou, Togo
Sierra Nallo, Ghana
Odette Kamanzi Gahongayire, Sénégal
Denise Tremblay, Sénégal
Yuan Isabelle Michaud, Sénégal
(Mahsa) Mohaddeseh Abbas Zadeh, Sénégal
Elsie Amoako, Ghana
Madison F Octavia MacLean, Tanzanie
Mahfuja Sharmin, Eswatini
Ndeye Fatou NGOM, Sénégal
Fidele Pingdewinde Ramde, Sénégal
Patricia Erb, Administratrice
Joan Fair, Administratrice
Christine Herr, Chair, Présidente du comité de nomination
Divya Khurana, Administratrice
Fabien Lanteri-Massa, Administrateur
Lisa Lifshitz, co-présidente du comité de risque
Sheri Martinello, co-présidente du comité de risque
Julie Mills, Trésorière
Julianne Osberg, Présidente du comité de gouvernance
Simone Philogène, Présidente
Janet Riehm, Administratrice
Gisèle Yasmeen, Administratrice
Félix Zogning, Administrateur
Lyse Doucet
Ann McCain Evans
Lawrence Hill
L'hon. Audrey Mclaughlin
L'hon. Donald H. Oliver
Dr Peter Paris
J. Robert S. Prichard
Betty Plewes
Heather Shapter
Francette Maquito
Christine Campbell
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