Janet Sutherland

Gambie, 1982

De toute évidence, les organisations non gouvernementales et communautaires faisaient du très bon travail sur le terrain et auraient pu en faire beaucoup plus si, par exemple, elles avaient été mieux appuyées.

Par Kate Wilson

Dans le cadre d’un mandat de six mois à œuvrer dans les régions rurales de la Gambie, Janet Sutherland a constaté à quel point de petites initiatives comme la prestation de soins de santé de base à des femmes et des enfants, ou l’accès à des semences et des outils, peuvent faire toute la différence dans la vie des gens.

En tant que Carrefouriste, Janet Sutherland a travaillé avec la Freedom from Hunger Campaign, un organisme de développement agricole. Dans les rizières de la Gambie rurale, elle aidait les agronomes à mesurer et à consigner la production de riz. Elle a pu voir comment vivaient les gens dans un pays en développement. Grâce à son travail avec l’organisation, elle a pris conscience de l’énorme importance d’une organisation de développement communautaire, comme Freedom for Hunger, pour les gens qu’elle dessert.

« De toute évidence, les organisations non gouvernementales et communautaires faisaient du très bon travail sur le terrain et auraient pu en faire beaucoup plus si, par exemple, elles avaient pu œuvrer en partenariat avec des organisations du Canada ou d’ailleurs, et avaient été mieux appuyées. »

À son retour à la maison, Janet Sutherland était déterminée à entreprendre une carrière en développement international inspirée par ce qu’elle avait vu et fait en tant que Carrefouriste.

« Je ne savais pas très bien quel serait mon cheminement, indique-t-elle. Je voulais simplement être en mesure de promouvoir les idéaux de compréhension interculturelle et d’appui au développement international et communautaire véhiculés par Carrefour. »
Janet Sutherland a commencé par appuyer le travail d’ONG canadiennes en faisant du bénévolat auprès de plusieurs organismes dont CCI. Puis, pendant 20 ans, elle a travaillé pour le YMCA en qualité de responsable de la prestation de programmes d’éducation sur des enjeux mondiaux.

« Tous n’ont pas besoin d’aller outre-mer pour vivre cette expérience, déclare-t-elle, car on peut les sensibiliser aux mêmes enjeux et leur faire connaître des gens de différents pays et [les amener à] comprendre ces enjeux à partir d’ici [au Canada]. »

Avec le recul, Janet Sutherland est consciente de devoir sa carrière en développement international à cette première expérience vécue avec Carrefour.

« Le mandat que j’ai réalisé pour Carrefour m’a ouvert une fenêtre sur une autre partie du monde et a teinté tout ce que j’ai entrepris depuis », affirme-t-elle.

Selon Janet Sutherland, le maintien des liens avec CCI, même pour ceux qui, à la suite d’un mandat, ne travaillent pas en développement international, permet de demeurer en contact avec des gens qui partagent leurs intérêts et préoccupations.

« Il y a un lien entre nous, parce que nous avons vécu une expérience semblable peu importe l’endroit où nous sommes allés. »

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