Sénégal, 2016
En juin 2016, avec son bébé et durant son congé de maternité, Fatimata Kane a décidé de retourner dans son pays d’origine, le Sénégal. Elle y a travaillé pendant 12 mois avec notre partenaire, l’Union nationale des femmes coopératrices du Sénégal (UNFCS) en tant que conseillère volontaire en collecte de fonds. « Je suis retournée au Sénégal dans le but de fournir à l’UNFCS des outils pour diversifier ses sources de financement […], non pas pour faire la collecte de fonds à sa place, mais bien pour renforcer l’autonomie de l’organisation à long terme en matière de collecte de fonds. » Fatimata, avec le personnel de l’UNFCS, s’est mise à la recherche de différents types de partenariat axés sur le marché local. « J’ai exploré des possibilités de partenariat avec des organisations sénégalaises avec lesquelles l’UNFCS pouvait échanger des compétences et de la technologie. » L’UNFCS a finalement signé un accord avec un établissement de recherche local, l’Institut de technologie alimentaire (ITA), concernant la formation de femmes sénégalaises en confection de produits de boulangerie à partir de céréales locales. « Les membres de l’UNFCS sont surtout spécialisées en production de savon […], mais certaines femmes qui travaillent à la transformation des céréales voulaient élargir leurs compétences en apprenant à produire des produits de boulangerie et pâtisserie à partir de céréales locales. » Dans le cadre de ce nouveau partenariat, 35 femmes membres de l’UNFCS provenant de trois régions différentes suivront une formation et formeront ensuite d’autres femmes au sein de leur communauté.
Fatimata a non seulement aidé l’UNFCS à nouer un nouveau partenariat durable avec l’ITA et à développer d’autres possibilités de partenariat, mais elle a aussi fourni à l’organisation une trousse d’outils novatrice et des connaissances qui lui permettront de diversifier et de gérer plus efficacement ses activités de financement. « Je suis heureuse que mon travail ait donné des résultats concrets […], et je vois également un énorme potentiel de partenariats que l’organisation pourra exploiter. » « Ma plus grande récompense, en tant que volontaire, c’est d’avoir contribué à élargir des horizons […], et plus concrètement avec l’UNFCS, c’est d’avoir trouvé de nouvelles possibilités de financement par des partenariats techniques avec des organisations locales qui n’existaient pas avant », résume Fatimata.